Rappel

Rappel des faits

2009

Le Gouffre financier de la Grèce est révélé.

Les éventuelles causes de ce gouffre :

– Le transport et le tourisme en 2008 ont subi de graves pertes.

– Fraude fiscale importante.

– Mauvaise gestion du gouvernement : lors des années de croissance en 2000-2007, la Grèce n’en a pas profité pour assainir ses finances.

– Corruption dans les hautes sphères.

 

4 Octobre : changement de gouvernement, le socialiste George Papandréou prend les rênes du pouvoir et, rapidement, son gouvernement annonce que le déficit budgétaire du pays est trois fois plus élevé que les chiffres officiels, avancés par le gouvernement sortant (les conservateurs de Nouvelle Démocratie avaient donc falsifié les chiffres).

2010

5 Mars : les salaires et les retraites des fonctionnaires sont gelés ; le taux de TVA est augmenté de deux points à 21 %, les primes dans la fonction publique sont réduites de 30 %, les taxes sur l’essence, le tabac et l’alcool sont alourdies.

2 Mai : premier plan d’aide suite à un accord entre le gouvernement de George Papandréou, l’Union Européenne et le Fonds monétaire. 110 milliards d’euros seront versés sur trois ans, à condition que la Grèce réduise son budget pour un montant de 30 milliards d’euros sur trois ans. Les payeurs de cette réduction sont évidemment les citoyens.

4-5 Mai : trois personnes meurent dans l’incendie d’une agence bancaire suite à une grève nationale de 48 heures dans la fonction publique.

7 Juillet : l’âge de départ en retraite des femmes est porté de 60 à 65 ans, suite à l’exigence de l’UE et du FMI.

 

2011

13 Juin : la note de la Grèce est fixée au plus bas niveau possible par Standard &Poor’s

21 Juillet : deuxième plan d’aide.

21 Septembre : nouvelles mesures d’austérité. Baisse de 20 % des pensions de retraite les plus élevées, nouvelle taxe immobilière.

21 Octobre : nouvelles mesures d’austérité, de nouveau. Les manifestations ne cessent, rassemblant parfois plus de 100 000 personnes. On note 74 personnes blessées.

Nuit du 26 au 27 Octobre : les pays de la zone Euro parviennent à un accord ; les banques acceptent de renoncer à 50 % de la dette grecque qu’elles détiennent.

31 Octobre : Référendum de George Papandréou. «Veulent-ils l’adoption du nouvel accord ou le rejettent-ils ? Si les Grecs n’en veulent pas, il ne sera pas adopté», déclare alors Papandréou.

Sarkozy et Merkel convoquent Papandréou et menacent : il ne recevra plus un seul centime s’il ne met pas en œuvre ces mesures d’austérité.

4 Novembre : le référendum est abandonné.

6-10 Novembre : le nouveau gouvernement grec sera dirigé par Lucas Papadémos, ancien vice-président de la Banque Centrale Européenne, non élu par le peuple.

6 Décembre : violences devant le parlement à Athènes.

 

Défacement du site du ministère de la Justice grecque :

« Nous regardons tous les jours votre gouvernement abolir la constitution et les insti-tutions du pays. Nous vous regardons nous mener de plus en plus près de la pauvreté. Nous vous regardons passer des lois qui nous privent de tout droit à la dignité. Nous vous regardons livrer le pays au FMI et aux banquiers. Nous savons à propos des soupes populaires dans les écoles, pour les armées de sans-abri, pour ceux qui recherchent dans les poubelles de la nourriture, pour les personnes qui perdent leur emploi et qui maintenant attendent dans les files d’attente pour une assiette de nourriture. Nous savons que votre pays a voté ACTA dans votre effort de silence. Nous savons tout. La République en Grèce est décédée. (…) »

Version originale : http://www.knowledgeoftoday.org/2012/02/anonymous-hacks-ministry-of-justice.html

 

Pour aller plus loin :

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