La « bataille de libération » d’Alep

Dimanche 22 juillet, le colonel Abdel Jabbar Al-Okaidi (de l’ASL, conseil militaire de l’armée syrienne), proclame la « bataille de libération » d’Alep. Vendredi, les rebelles avaient ouvert des brèches sur Alep, deuxième ville et capitale économique syrienne dans le nord du pays.
Depuis vendredi dernier,  Bachar Al-Assad continue sa contre-offensive dans les quartiers de Damas et d’Alep. L’OSDH (observatoire syrien des droits de l’homme) fait état de l’utilisation de chars et d’hélicoptères du régime. Plusieurs quartiers de Damas ont été une nouvelle fois bombardés. Les civiles deviennent des cibles faciles dans la confusion des combats et de très nombreuses familles continuent à fuir le pays.

L’ASL se bat désormais massivement dans la ville d’Alep et s’engage à protéger les minorités (chrétiennes et alaouites).

Sur le plan diplomatique, la Ligue Arabe presse Bachar Al-Assad de quitter le pouvoir. L’ONU est toujours menottée par les vetos russes et chinois. Il serait possible aux pays occidentaux de prendre des initiatives indépendamment de l’ONU, mais le pays occidental le plus à même d’intervenir, les États-Unis, ne se risquera  aucunement à sauter le pas (campagne électorale oblige).

Ce dimanche 22 juillet, l’OSDH dénombre 123 morts, dont 59 civils.